L’être humain est un risque mobile dans la production.
De nombreuses entreprises de production ne peuvent pas se passer totalement de l'intervention humaine, malgré l’évolution des technologies. Les processus doivent donc être surveillés, lancés, voire entièrement réalisés manuellement par du personnel.
L’être humain présente déjà un risque1 car à l’état naturel sa peau elle-même est colonisée par des micro-organismes. Des mesures d’hygiène appropriées comme le lavage des mains, la désinfection des mains et un processus d’habillement correct impliquant des vêtements de production appropriés permettent déjà de minimiser l’apport de germes dans les espaces sensibles.
Le risque d'introduction de germes n'en est toutefois que réduit et doit être surveillé et davantage endigué par des mesures de contrôle et des processus de désinfection appropriés.
Outre l'être humain, lui-même porteur de germes2, d'autres facteurs (eau, système de ventilation et matériaux à introduire dans la zone de production) peuvent amener l'introduction de germes indésirables dans l'entreprise de fabrication3.
En dehors du danger qu’ils représentent en tant que porteurs de germes eux-mêmes, les collaborateurs de la production se déplacent également et constituent donc un risque de dispersion de germes et de particules provenant d'autres sources.
Les particules ou les germes sont absorbés par les vêtements, les chaussures et notamment les gants. Ils peuvent être alors transportés et dispersés dans la zone de production.
Il est donc important de sensibiliser les collaborateurs à ce sujet:
Les éléments d’ordre psychologique constituent toujours un défi dans la formation des collaborateurs, car le risque dans la zone µm inférieure n'est pas visible à l'œil nu et donc souvent difficile à percevoir. Nous utilisons donc dans nos formations destinées aux clients de la poudre UV et une lampe UV qui permettent de rendre visible la transmission des germes et des particules. Nous pouvons en effet vraiment comprendre uniquement ce que nous pouvons voir.
L'utilisation de désinfectants pour les mains sur des gants est d’ailleurs une erreur fréquente et dans les audits, les autorités pointent de plus en plus souvent du doigt le manque d'hygiène du personnel.
L'utilisation de désinfectants pour les mains destinés à désinfecter les gants est une erreur fréquente que nous observons chez nos clients. Les préparations désinfectantes pour les mains contiennent en revanche une formule spéciale qui outre les substances actives, contiennent également des composants soignants et relipidants. Sur la peau, ces préparations remplissent leur objectif et ne laissent que des résidus inutiles sur les gants. Elles présentent en outre un problème de réglementation, ainsi qu’une faille de sécurité: les désinfectants pour les mains sont testés selon la norme DIN EN 1500 pour la désinfection hygiénique des mains et dans la plupart des cas, ne couvrent pas les gants en tant que surface à désinfecter.
Les points suivants sont donc à noter:
Dans le domaine stérile, un flacon pulvérisateur stérile peut être par exemple fixé dans le distributeur mural. Vous pouvez ainsi vous assurer que les collaborateurs utilisent le produit approprié et qu'ils n'ont pas à toucher la bouteille.
Nous trouverons également une solution pour votre espace. Contactez-nous pour obtenir un concept individuel adapté à vos besoins.
[1] Origin of Bacteria in the Clean Room and Their Growth Requirements
William A. Hyde; PDA Journal of Pharmaceutical Science and Technology July 1998, 52 (4) 154-158;
[2] A Review of Cleanroom Microflora: Types, Trends, and Patterns
Tim Sandle; PDA Journal of Pharmaceutical Science and Technology July 2011, 65 (4) 392-403;
[3] People as a Contamination Source in Pharmaceutical Clean Rooms-Source Strengths and Calculated Concentrations of Airborne Contaminants; Bengt Ljungqvist , Berit ReinMüller
PDA J Pharm Sci Technol ; Mar-Apr 2021;75(2):119-127.